« La campagne est tout. »
G. Duby.
« Le concessionnaire tient sa terre du concédant. »
« Le pire emporte le bon. »
« Tous ceux qui souillaient par la crasse du monde fendent la terre et suivent la courbe des boeufs. »
Adalbéron de Laon.
« Le seigneur accordera l'appui de ses armes à son vassal lorsque ce dernier est injustement attaqué. »
« Le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal. »
« Ne doit mie garder l'agnel qui doit en avoir la pel. »
« Le fief ne remonte pas. »
« Noblesse oblige. »
« Le noble doit vivre noblement. »
Les serfs sont « taillables et corvéables à merci. »
Les paysans vivent en communauté à « même pain et même pot. »
« Le part suit le ventre. »
« Tous ceux qui sont levant et couchant sur ce territoire, » sont soumis à la justice seigneuriale.
L'adage veut que « la taille [soit] à volonté ou à merci. »
« Tout bien situé dans le détroit de sa justice et qui n'a pas de propriétaire revient au seigneur justicier. »
La coutume répond à une définition simple : « c'est un usage juridique de formation spontanée garanti par une longue application et accepté par tout le corps social donné. »
« La couronne se transmet héréditairement par ordre de primogéniture. »
« Le roi est empereur en son royaume. »
Selon Sugère : « le roi est vicaire de Dieu. »
« le roi est mort, vive le roi ! »
L'adage : « le roi de France est toujours majeur. »
« Ce qui a plu au prince a force de loi. »
Les coutumes de Beauvaisis, de Beaumanoir, l'adage suivant : « si veut le roi, si veut la loi. »
« Coutume passe droit. »
Louis XIV dira : « nous ne tenons notre couronne de Dieu, le droit de faire des lois nous appartient nous seul sans dépendance et sans partage. »
« Le prince est affranchi des lois » ou « ce qui plaît au prince à force de loi. »
« Si veut le roi si veut la loi, »
Loysel.
Les adages : « toute justice émane du roi » ou « le roi est fontaine de justice. »
« à l'État continu doit correspondre un exercice continu de la souveraineté. »
« Comme un notre sacre, nous avons promis et juré de garder le domaine de notre couronne. »
« Le domaine de la couronne est un des principaux nerfs de l'État. »
Ainsi Loysel dira : « qui a mangé l’oie du roi, 100 ans après en rendant la plume. »