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Titre du blog : Littérature assassine...
Auteur : LazloSprand
Date de création : 23-11-2008
 
posté le 21-03-2009 à 21:54:37

Réponses à la première question...(2)

« _ Licmael, on a un problème. »

            A cet appel son sang ne fit qu’un tour, il releva la tête, ferma les yeux et murmura pour lui-même : « Je vais tous les tuer. » Il se retourna, s’arrêta à l’embrasure de la porte et dit : « Je règle ça seul. » Les autres se regardèrent puis Ivan lui indiqua : « Le palais. » Licmael répondit : « Je sais. »

            Il se jeta à l’extérieur de l’auberge et courut jusqu’au palais dispersant sur son passage tous ceux qui s’y trouvaient.

            Au même moment, Loup eu un étrange pressentiment, Jenny lui pressait étrangement le bras, il était sur d’être observé, non pas par Vlad et Chaps – ça il était habitué – mais par quelqu’un d’autre et il avait du mal à le supporter.

            Vlad regarda Chaps, ses sens ne le trompaient que rarement et il en était certain : ils étaient en danger !

            Violaine, Florence et Nadjejda entrèrent dans la salle de l’auberge, Boris, Ivan et Bartolomeo les accueillirent par des mines déconfites, non seulement Licmael était monté seul à l’attaque du château mais en plus Frank avait emmené Hans pour lui apprendre quelques clés nécessaire pour devenir un homme et ce sans prévenir qui que se soit. Leur situation, loin d’être désespérée, était néanmoins peu enviable, et le savon qui leur fut administré fut qu’en à lui d’une rare fatalité : leur femme n’étaient pas seulement ceci mais également de véritable experts en arts martiaux – ce qui rendait les scènes de ménage un peu compliquées….

            Licmael arriva au palais en moins de cinq minutes, il s’arrêta devant sa porte d’or et d’acier, ses cheveux longs flottaient autour de lui tels les éclairs d’un orage autour d’une montagne, ses yeux brillaient de fureur et de rage, il plia son bras et  lui donna un coup de poing : elle vola en éclats et tomba en poussière…

            Loup fut frappé par derrière au niveau de la nuque, il chancela un instant puis s’écroula en avant, il eu le temps de tourner la tête pour voir Jenny lui lancer un sourire assassin…

            Vlad pivota pour esquiver l’attaque de son adversaire, déviant la lame de son ennemi Chaps profita de la surprise de celui-ci pour tirer sa baguette alors qu’un corps inerte venait assommer son opposant direct. Il lança un clin d’œil à Vlad qui sortait également sa baguette.

« _ Ensemble, lui dit-il, Vlad hocha la tête tout en se tournant vers le groupe de brigands qui s’approchait.

_ Parma, murmura Chaps.

_ Caedere, » rugit Vlad. Le premier bandit fut éjecté par le sort de bouclier de Chaps, alors que deux de ses compères s’écroulaient frappés par le sortilège de Vlad. Les trois autres hésitèrent : quatre des leurs gisaient à terre et leurs adversaires ne semblaient absolument pas près à se rendre, prenant leurs jambes à leur cou ils prirent courageusement la fuite…

            Violaine finissait d’assommer Bartolomeo, Florence Boris et Nadjejda Ivan, quand Hans et Frank entrèrent dans l’auberge, un rapide coup d’œil à la situation permit à ce dernier de comprendre qu’il ne serait sûrement pas le bienvenu cependant alors qu’il commencer à reculer Violaine et Florence l’attrapèrent par le col tandis que Nadjejda entraînait Hans à l’étage…

            Licmael entra dans le palais, marchant sur les décombres encore fumant des murs qui entouraient la porte. Deux gardes essayèrent de l’intercepter alors qu’il traversait la cour mais d’un geste de la main il fit apparaître de cordes qui les ligotèrent. Parvenant à la porte qui fermer le couloir menant à la salle d’audience, il jeta un regard en arrière : les dégâts étaient somme toute minimes en comparaison de ce dont il était capable mais le fait que seulement deux gardes se soient interposés prouvait une chose : on l’attendait…

            Loup fit consciemment le mort : il en apprendrait bien plus ainsi que s’il se relevait pour les affronter maintenant. Jenny et son agresseur étaient entrain de discuter au dessus de sa dépouille :

« _ Je te dis que je préfère le tuer tout de suite, il peut être dangereux et de toutes façons ses amis payeront la rançon qu’il soit mort ou vif.

_ Non, répondit Jenny, j’en ai encore besoin vivant.

_ Et qu’est qui te fais croire que je vais t’obéir ?

_ Nous sommes associer, non ? rappela Jenny.

_ Un accord tient tant que les deux parties ont besoins l’une de l’autre, et je n’ai plus besoin de toi, » répliqua l’homme avant de claquer des mains, d’autres voleurs les entourèrent et l’un d’entre eux s’approcha menaçant de Jenny…

            Chaps se plaqua contre le coin du mur, fit un signe de main à Vlad qui rampa jusqu’à un amas de tonneaux et de coffres, il pointa du doigt une bande de bandits qui entourait une jeune demoiselle et un homme étendu au sol : Jenny et Loup étaient en difficulté.

« _ Prêt ? » demanda Chaps. Vlad balança doucement la tête de haut en bas, il glissa sa main dans sa poche puis en tira une boulle noire qu’il envoya à Chaps qui l’attrapa au vol, il en prit une seconde et ils se fixèrent enfin d’un même geste ils jetèrent leurs armes vers les voleurs…

            Licmael arriva à la porte de la salle d’audience, la tête de lion l’aperçut et lui demanda :

« _ Veux-tu entrer ?

_ Oui, tu me laisses passer ou je te détruis encore une fois ?

_ Laisse moi réfléchir, une seconde…, Licmael leva sa baguette, passe. » La porte pivota et il eu l’impression de s’enfoncer dans la gueule du loup…

            Le brigands leva son poing pour frapper Jenny mais Loup le prit de vitesse : pointant sa baguette qu’il gardait jusque là dans un plis de sa cape, il jeta son maléfice et l’homme tomba à genoux tout en poussant un râle de douleur. Profitant de la confusion, Loup se releva attrapa Jenny par le bras et, alors que des explosions venaient jeter un peu plus de chaos parmi les voleurs, il murmura : « Ilter. » Dans une faible brume argentée, leur forme corporelle s’évanouir avant de réapparaître…

            Les « grenades » fumigènes artisanales de Vlad et de Chaps avaient donc porté leurs fruits permettant la fuite de Loup. Cependant les deux compères furent surpris de le voir reprendre forme juste devant eux très calme et digne, comme à son habitude, au bras d’une jeune demoiselle un peu plus décontenancée, les apercevant il leur adressa un hochement de tête en signe de remerciement avant de souffler à l’oreille de Vlad :

« _ Désolé, je ne maîtrise pas encore suffisamment la téléportation pour aller beaucoup plus loin.

_ Pff, amateur va, »  lui répondit se dernier. Chaps et lui s’agrippèrent à leurs vêtements puis d’une même voix crièrent : « Ilter ! » Et ils disparurent…    

            Lorsque Licmael entra il se rendit compte que son impression était juste : une vingtaine de gardes et une bonne quinzaine de sorciers entouraient l’Empereur, il remarqua néanmoins qu’aucun des trois mages blancs n’étaient là. Serrant les points il s’avança jusqu’au centre de la pièce puis leva la main pour marquer un bref salut pour le monarque ensuite il planta ses yeux dans les siens et lui dit calme mais ferme :

« _ Empereur, je me présente devant toi pour réclamer justice, sache cependant que si celle-ci m’était refusée je n’hésiterait à la rendre moi-même… Il marqua une pose autant théâtrale qu’argumentative – il avait apprit en suivant les cours d’IEP que les silences pouvaient être plus pertinents que les meilleurs arguments – et observa avec satisfaction que ses paroles avaient eu l’effet voulut. Néanmoins, sire je suis prêt à te laisser une dernière chance de prouver ton sens du droit : libère ma sœur que tes gardes ont enlevés et laissent nous tranquille. Si tu veux que nous soutenions tes troupes dans la guerre qui semble se dessiner tu devras accéder à  deux conditions : premièrement tu libèrera Deriam, et deuxièmement tu nous enverra tes trois conseillers afin que nous puissions comprendre les tenants et les aboutissants de ce conflits et que nous puissions prendre notre décision. » Il n’était pas certains d’être dans les meilleurs conditions possibles pour négocier et exiger quelque chose mais les anciens capitaines de la Légion n’étaient pas vraiment connus pour leur sens de la diplomatie – et lui non plus d’ailleurs…