VEF Blog

Titre du blog : Littérature assassine...
Auteur : LazloSprand
Date de création : 23-11-2008
 
posté le 24-01-2015 à 22:09:34

Reménytelenül.

Lassan, tünődve.


Az ember végül homokos,

szomorú, vizes síkra ér,

szétnéz merengve és okos

fejével biccent, nem remél.


Én is így próbálok csalás

nélkül szétnézni könnyedén.

Ezüstös fejszesuhanás

játszik a nyárfa levelén.


A semmi ágán ül szivem,

kis teste hangtalan vacog,

köréje gyűlnek szeliden

s nézik, nézik a csillagok.


Vas-színű égboltban...


Vas-színű égboltban forog

a lakkos, hűvös dinamó.

Óh, zajtalan csillagzatok!

Szikrát vet fogam közt a szó.


Bennem a mult hull, mint a kő

az űrön által hangtalan.

Elleng a néma, kék idő.

Kard éle csillan: a hajam.


Bajszom mint telt hernyó terül

elillant ízű számra szét.

Fáj a szívem, a szó kihül.

Dehát kinek is szólanék.


József Attila


Sans espoir


Lentement, pensivement…


Enfin l’homme arrive au plateau

Et consent à ce paysage

De tristesse, de sable et d’eau

Sans espoir est sa tête sage.


A mon tour, je veux, m’allégeant,

Tout regarder avec franchise,

L’éclair de la hache d’argent

Dans le fin peuplier se brise.


Dessus la branche du néant,

Mon cœur grêle tremble en silence,

Et les doux astres le voyant,

Les doux astres vers lui s’avancent.


Dans le ciel couleur de fer


Froid et laqué, un moteur vrille

Dans le ciel couleur gris de fer.

Entre mes dents les mots scintillent.

Constellation, silence clair!


Comme une pierre dans le vide

Le passé tombe en moi. Et bleu,

Le temps s’enfuit muet, liquide.

Un glaive brille: mes cheveux.


Une chenille est ma moustache

Sur ma bouche elle va rampant.

Mon cœur est dur, le mot se glacent

Mais à qui confier mon tourment ?


Traduction d'Eugène Guillevic