Ils ont attaché mon âme au piquet,
Car en elle le feu d’un poulain caracolait,
Car en vain je la cravachais,
En vain je la chassais, la pourchassais.
Si sur le Champ hongrois vous voyez attachée
Une pouliche sanglante, écumeuse,
A l’instant tranchez-lui sa longe,
Car c’est une âme, une âme hongroise, sauvage.
André Ady