posté le 21-08-2010 à 13:43:59

Deux corps, trois âmes (1)

"Etranger, va dire à Sparte qu'ici nous sommes morts pour obéir à ses lois."

Simonide de Céos

 

            La jeune fille entrouvrit timidement la porte du manoir. Elle avait peur. Même si toutes les histoires que racontaient les anciens étaient fausses, l'endroit restait lugubre comme entouré d'un manteau d'obscurité, de poussière et d'humidité.

            Nul oiseau, nul animal ne vagabondait aux alentours, le monde semblait mort si l'on exceptait la bâtisse et la forêt qui l'entourait. Prenant son courage à deux mains et poussant un peu plus les lourds battants de la porte, elle entra.

            Elle avait parié avec des amis qu'elle serait capable de rentrer dans le château abandonné et qu'elle en ramènerait une coupe de la salle à manger. Elle frissonna et ramena son châle sur ses épaules : sa bêtise n'avait-elle donc aucune limite ? Qui serait capable de ne pas avoir peur dans une situation pareille ?

            Elle jeta un coup d'oeil derrière son épaule et reprit sa quête. Elle parvint jusqu'à un escalier en spirale montant vers les étages. Elle commença à le gravir en remarquant l'importante proportion d'antiques armures qui en montaient la garde.

            Elle déboucha finalement sur un palier en arc de cercle autour de l'escalier. Cinq armures étaient là encadrant trois portes closes, l'une d'elles était à double battant. La jeune fille reprit son souffle et expira longuement pour se calmer puis elle s'avança et vers celle-ci.

            Comme elle le pensait la salle à manger se trouvait juste derrière. Elle passa en revue la pièce et remarqua que le couvert certes un peu poussiéreux était impeccablement mis. Une impression de malaise la prit : quelque chose n'allait pas. La couche de poussière était moins importante que dans le reste de la maison, elle aurait même dit qu'il n'y en avait quasiment pas. Elle contourna la vaste pièce de bois et s'approcha de la place du président. Elle tendit la main vers la coupe d'or et de diamants. La coupe semblait brûlée dans sa main. Elle cria et la lâcha. La paume de sa main était coupée. Elle étudia rapidement la coupe et décida dans la prendre dans un mouchoir. Elle ne se sentait pas bien, ses jambes tremblaient et ses paupières étaient lourdes.

            Elle regagna l'escalier en chancelant, il lui semblait que son corps était de plomb et ses chaussures de marbres. Elle atteignit tant bien que mal la première marche mais s'effondra et roula jusqu'en bas. Assommée, elle resta quelques instants inconsciente au sol puis la peur la stimula et elle parvint à se remettre debout, elle avait entendu des pas dans l'escalier.

            Sa course s'arrêta deux mètres plus loin et elle retrouva le sol de manière fracassante après avoir rencontré une masse corporelle apparemment peu disposée à la laisser passer. Elle releva les yeux et fit un bond de côté lorsque son oncle se pencha pour l'attraper. En temps normal, elle se serait jetée à son cou mais en temps normal cet oncle était un paisible pensionnaire du cimetière communal. Elle couru vers la porte mais d'autres arriver. Elle recula et se trouva finalement acculée dans un coin.

            Elle se baissa, leva ses mains pour se protéger tout en pleurant. Elle vit le bras de son oncle se tendre, sa main avancer vers elle, ses doigts s'écarter comme la gueule d'un fauve. Elle attendit la pression du corps froid contre son poignet, elle attendit la mort, celle-ci ne vint pas.

            Elle sentit une légère brise courir sur le dos de ses mains puis entendit un bruit sourd et une série de cris. Elle rouvrit les yeux et comprit d'où venait la confusion : un homme enroulé dans une cape de voyage sombre, une grande épée et un bouclier rond accroché dans le dos se tenait entre elle et eux.

"Tu peux te lever petite ?"
 


 
 
posté le 03-08-2010 à 16:50:06

Fin de jeu

Fini...

depuis quelques heures (jours pour être précis) le concours de nouvelle est achevé.

 

Vous retrouverez bientôt sur ce site au moins les deux oeuvres : la mienne et celle qui sera considérée comme la meilleur par le jury désigné.

 

D'ici là profitez bien de vos vacances petits veinards...

 


 
 
posté le 30-07-2010 à 14:51:10

Rappel concours

Je vous rappel que le jour fatidique approche !

Si vous vous sentez une âme d'artiste, auteur dans le cas présent et que votre plus boue du désir de s'épancher, prenez votre courage à deux mains !

En effet le 1er août à 0 heure 00 précise (l'heure du post faisant foi) sera clôturé le premier concours de nouvelle via internet que j'organise...

Pour participer laissez vos oeuvres sur le blog sous forme de commentaires (en essayant de les mettre de manière chronologique...).

 

"Lorsque je m'analyse, je m'inquiète mais lorsque je me compare, je me rassure."

Talleyrand. 

 


 
 
posté le 23-07-2010 à 22:46:31

Illustration pour Paul Wyss

Et un guitariste avec une White Falcon et ... des gants un peu étrange patience vous saurez bientôt de qui il s'agit.

Encore merci Charles !

 

 

 

 

 


 
 
posté le 13-07-2010 à 22:32:23

Equipe type du XXième siècle

Petite revue d'effectif, (et avant toute chose rappelez-vous du fait le plus important : je suis un entraîneur ultra offensif qui aime le beau jeu et la prise de risque car "à vaincre sans péril on triomphe sans gloire") donc j'ai à ma disposition une équipe sublime je la fait évoluer en  1-2-1-2-2-1-1 (1 défenseur central - 2 latéraux - 1 sentinelle - 2 créateurs - 2 ailiers -1 avant 9 1/2 et 1 avant-centre) sans prendre de français (question d'impartialité) voici les joyeux drilles :

 

G : Gordon Banks - "J'ai marqué un but mais Banks l'a arrêté," Pelé, sans commentaires.

Auraient pu y être : Lev Yachine, Dino Zoff.

 

DC : Robert Moore - " Le plus grand défenseur contre qui j'ai jamais joué," Pelé, no comment

Auraient pu y être : Beckenbauer, Boszik, Ruggeri, Baresi.

 

ALD : Franz Beckenbauer, le Kaiser - J'entant déjà les cris"Quoi Beckenbauer à droite ? mais il est débile il faut le faire jouer au centre" peut-être mais avec Moore au centre je m'autorise cette hérésie (sachant que Beckenbauer à d'abord commencé comme milieu droit)

Auraient pu y être : Cafu, Carlos Alberto.

 

ALG : Paolo Maldini - "Maldin, pendant 20 ans notre rival, pendant 20 ans toujours loyal," (et ce sont des Intéristes qui le disaient)

Auraient pu y être : Facchetti ou Roberto Carlos.

 

MDF : Lothar Matthaus, le Kaiser II : "Lothar est le meilleur adversaire que j'ai croisé durant ma carrière. Je pense que cela suffit pour le définir..." Maradona, pas convaincu ? "J'admire Platini, j'admire Maradona, mais pour gagner, je prends Matthäus." Giovanni Trapattoni.

Auraient pu y être : Roy Keane, Johan Neeskens, Edgar Davids, Dunga.

 

MO (G) : Johan Cruyff un style, un verbe, un homme, c'est tout.

Auraient pu y être : Socrates, Zico.

 

MO (D) : Diego Maradona comment le seul  anmon (ange et démon) du foot ?

Auraient pu y être : Rivelino, Bobby Charlton

 

AID : Garrincha - "Sans Garrincha, nous n'aurions jamais gagné cette Coupe du monde (1962)" Pelé, tout simplement.

Auraient pu y être : Jairzinho, Czibor.

 

AIG : Fenrec Puskas, 1300 matchs - 1176 buts, sélection nationale : 85 matchs - 84 buts respect.

Aurait pu y être : Vava, Ademir.

 

9 1/2 : Pelé What else ?

Auraient pu y être : Rahn, Eusebio, Walter.

 

AC : Sandor Kocsis - sélection nationale : 68 matchs 75 buts (commentaires ?)

Auraient pu y être : Gerd Muller, Georges Best, Lineker, Leonidas, Ronaldo.

 

 

 

 


 
 
 

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