Littérature Assassine
Littérature assassine...
Lajos Lazlo LazloSprand (contact)
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Laissez votre imagination prendre le pouvoir et essayez de comprendre la poséie qui se cache derrière les mots...
Créé le: 23-11-2008
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« Il faut donc préciser que la pensée est antérieure au langage, ce n’est pas d’une antériorité dans le temps qu’il s’agit mais d’une antériorité logique, c’est-à-dire d’une condition a priori rendant possible le langage articulé et rationnel. »
L. Meynard, La connaissance, p 96.
« Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée. »
Sartre.
« Comme disait Proudhon, celui qui écrit mal pense nécessairement mal. »
Alain.
« Le silence est la plus grande persécution : jamais les saints ne se sont tus. »
Pascal.
« Parler, c’est à l’aide de signifiants polysémiques lutter contre la polysémie. Le langage poétique recrée la polysémie quand il n’y en a plus. »
G. Romeyer-Dherbey.
« La réalité existentielle ne se laisse pas communiquer. »
Kierkegaard, Post sciptum..., p 241.
« Je parle mal. Je ne sais que dire la vérité ; et cela ne prend pas toujours, comme vous savez. »
Diderot, Le neveu de Rameau, p 118.
« Il n’y a qu’un maître des langues qui en est le roi et le tyran, c’est l’usage. »
Vaugelas.
« Le silence est ton maître. »
Solon.
« Sois avide d’écouter et non de parler. »
Cléobule.
« Que ta langue ne devance pas ta pensée. »
Chilon.
« Le miracle du langage c’est d’évoquer des émotions possibles et des choses absentes. De l’absence même, il fait une présence subtile. »
Louis Lavelle.
« Qu’est-ce qu’une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eu ni dû avoir ; c’est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer. »
Boileau, Préface de 1701 aux Satires.
« La conscience ne peut pas être définie ; nous pouvons bien nous-même savoir parfaitement ce qu’est la conscience, mais nous ne pouvons pas sans confusion communiquer aux autres une définition de ce que nous saisissons clairement nous-même. La raison en est simple ; la conscience est à la racine de toute connaissance. »
Hamilton.
« L’homme fier est celui qui ne permet pas qu’on mette sa parole en doute, car cette parole est lui-même, on serait tenté de dire qu’elle est son bien unique. »
Gabriel Marcel.
Les philosophes du soupçon « révèlent qu’un discours est véridique non pas par ce qu’il exprime mais par ce qu’il dissimule ; que le maître du discours, même quand il prétend libérer, assujettit et aliène. »
Xavier Darcos.
« Toute la langue est fasciste. »
Roland Barthes.
« Ecrire, c’est vivre davantage et plus proche de la vérité. «
André Comte-Sponville.
« On cesse de penser quand on veut se soustraire aux contraintes du langage, disait Nietzsche. »
Pascal Bruckner.
« Une capitulation est essentiellement une opération par laquelle on se met à expliquer au lieu d’agir. Les lâches sont des gens qui regorgent d’explications. »
Charles Péguy.L'Existence et le Temps
« Le souvenir est un acte de pensée qui implique un jugement de vérité embrassant l’ordre de l’espace et l’ordre du temps, qui ne saurait, en conséquence, être contenu dans aucune partie de la matière quelle qu’elle soit. C’est bien plutôt la pensée qui contient la matière. »
Bridoux, Le souvenir.
« Que c’est fâcheux ! Toujours la même histoire ! Une fois qu’on a bâti sa maison, on s’aperçoit que c’est en la bâtissant qu’on a appris sans s’en douter une chose qu’il aurait fallu savoir avant de commencer. Éternel et odieux « Trop tard ! » Mélancolie des choses achevées ! »
Nietzsche, Par delà..., 277.
« La seule victoire possible sur le temps participe, selon moi, de la fidélité. »
G. Marcel, Etre et avoir, p 16.
« Le jugement que nous portons sur la mort en la déclarant redoutable, c’est là ce qui est redoutable. »
Epictète, Manuel, V.
« Paraître console de disparaître. »
Giono, Le hussard sur le toit, p 377.
« Le jugement que nous portons sur la mort en la déclarant redoutable, voilà ce qui est redoutable. »
Epictète, Manuel, V.
« Plus tu as pensé et plus tu as agi, plus longtemps (même dans ton imagination) tu as vécu. »
Kant, Anthropologie..., p 96.
« C’est une des règles de mon système de l’harmonie générale que le présent est gros de l’avenir, et que celui qui voit tout, voit dans ce qui est ce qui sera. »
Leibniz, Essais de Théodicée, p 329.
« Qu’est-ce que tout cela qui n’est pas éternel ? »
Leconte de Lisle.
« La vie n’est que du contradictoire. »
S. Kierkegaard, Journal, p 210.
« Une phrase est montée à mes lèvres comme je regardais un chien couché devant une boutique : il y a une chose qui s’appelle vivre, il y a une autre chose qui s’appelle exister : j’ai choisi d’exister. »
G. Marcel, Journal métaphysique, 8 nov. 1932.
« L’existence ne nous est donné que pour la conquête même de l’essence. »
L. Lavelle, De l’acte, p 103.
« Le moi n’est pas un être donné, mais un être qui ne cesse de se donner à lui-même. »
L. Lavelle, La conscience de soi, p 7.
« Nous ne sommes tout à fait présent à nous-même que le jour de notre mort. »
L. Lavelle, La conscience de soi, p 258.
« Exister, c’est ça : se boire sans soif. »
J-P Sartre, L’âge de raison.
« Les hommes veulent vivre, mais ils désirent encore plus mourir, et ils procréent pour que naissent d’autres destins de mort. »
Héraclite.
« Il y a deux choses qu’on ne saurait regarder fixement, le soleil et la mort. »
La Rochefoucauld.
« L’existence est une chute... L’existence est une imperfection. »
Sartre, La nausée, p 144-145.
« La vie s’achève que l’on a à peine ébauché son ouvrage. »
La Bruyère, Caractères, II, 9.
« Vouloir être de son temps, c’est déjà être dépassé. »
Ionesco.
« On fait toujours tout trop tôt. »
Rousseau.
« Plus un être est indisponible, moins il a de place pour l’espérance. »
Gabriel Marcel.
« La culture générale refuse les primeurs et les nouveautés, l’enseignement doit être résolument retardataire, non pas rétrograde, tout au contraire. »
Alain.
« Toute prévision est conservatrice, elle exige que l’on se reconnaisse dans le futur qu’elle construit. Nous entrons dans l’avenir à reculons. »
Paul Valéry.
« Il faut laisser le passé dans l’oubli et l’avenir à la Providence. »
Bossuet.
« L’avenir est un lieu commode pour y mettre des songes. »
Anatole France.
« Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans la faculté d’oubli. »
F. Nietzsche.Les Desirs et les Passions
« Aimez ce que jamais on ne verra deux fois. »
Vigny.
« L’amour, allant à une chose éternelle et infinie, repaît l’âme d’une joie pure, d’une joie exempte de toute tristesse ; bien grandement désirable et méritant qu’on le recherche de toutes ses forces. »
Spinoza, De la réforme de l’entendement, § 3.
« Toute activité d’imitation ... ruine l’âme qu’elle croit édifier. »
Louis Lavelle, Le mal et la souffrance, p 196.
« Les conclusions de la passion sont les seules dignes de foi, les seules probantes. »
S. Kierkegaard, Crainte et tremblement, p 165.
« Ceux qui ont tenu le parti du plaisir étaient trop raisonnables pour en autoriser un qui ne fût pas conforme à la raison. »
Chapelain, Sentiment de l’Académie sur le Cid.
« L’amour est aussi peu de la spéculation de l’entendement que de la brutalité de l’appétit. »
Saint Evremond.
« L’amour exalte nos corps terrestres vers le ciel et fait danser avec joie même les collines... Si mon Bien Aimé me touche seulement de ses lèvres, moi aussi, comme la flûte, éclaterai en mélodies... »
El Roumi.
« C’est une ennuyeuse infirmité que de conserver sa santé par un trop grand régime. »
La Rochefoucauld.
« Si l’on se contente du médiocre que l’on a, l’on prouve qu’il est à votre taille et rien d’autre n’arrivera. »
Gide, Paludes, p 52.
« L’homme renonce à la satisfaction immédiate de ses désirs dans la mesure où il donne un projet à sa vie. En ce sens, la liberté sexuelle est sans avenir. »
B. Brouillard.
« Celui qui t’aime est celui qui aime ton âme. Aussi, celui qui aime ton corps, quand ce corps a perdu sa fleur de jeunesse, s’éloigne et te quitte. »
Platon, Premier Alcibiade, p 164.
« Il faut se défier de ce qui plaît. »
Alain.
« Ami, n’entre pas ici sans désir. »
Paul Valéry.
« Ce que j’ai contre la vie de plaisir, c’est qu’elle tue en l’homme la faculté d’aimer. »
Julien Green, Le bel aujourd’hui.Autrui
Sur l’amour : « ...en sorte qu’on imagine un tout duquel on pense être seulement une partie, et que la chose aimée en est une autre. »
Descartes, Les passions de l’âme.
« Nul n’est excepté du premier devoir de l’homme ; nul n’a droit de se fier au jugement d’autrui. » Rousseau, Emile, IV.
« Paraître console de disparaître. »
Giono, Le hussard sur le toit, p 377.
« Mon opinion est qu’il se faut prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même. »
Montaigne, Essais, III, 10.
« Ce que nous attendons de celui qui nous aime, c’est le don des choses. Un époux disait à l’épouse : « J’attends pour me reposer dans mon corps de l’avoir reçu de toi comme une aumône. » La vraie, la seule définition vraiment profonde de l’être est celle que je vais te dire, Criton : l’être est ce qui peut être donné. »
J. Guitton, L’absurde et le mystère, p 20.
« Nous avons toujours assez de forces pour supporter les maux d’autrui. »
La Rochefoucauld, Maximes, 19.
« Dans les moments où l’entente entre deux êtres est la plus parfaite, la pudeur s’aiguise au lieu de se perdre. »
Louis Lavelle, Le mal et la souffrance, p 156.
« Il serait donc faux de penser que la communion entre les consciences abolit leur diversité. On pourrait dire plutôt qu’elle la pousse jusqu’au dernier point et lui donne sa véritable signification. »
Louis Lavelle, Le mal et la souffrance, p 180.
« Créer, c’est poser un être hors de soi, de telle façon qu’il puisse exister sans le constant soutien de son créateur... L’acte créateur est ce qui fait exister un autre que Dieu, un autre dont l’altérité est totale. »
C. Chalier, Judaïsme et altérité, p 181-182.
« Qu’est-ce qu’une créature ? Un être qui ne se déduit pas du milieu ou de la structure où il a pris naissance. Une existence issue de l’Autre, mais que l’Autre n’habite pas. Une apparition qui n’est pas émanation, c’est-à-dire qui échappe à cela même dont elle est le produit. »
A. Finkielkraut, La sagesse de l’amour, p 135.
« Un atome d’amour est préférable à tout ce qui existe entre les horizons. »
Ferideddin Attar.
« Souffre que ton voisin te gêne un peu. »
Pittacos.
« La majorité des hommes est méchante. »
Bias.
« O solitude, ô ma patrie ! »
Nietzsche.
« La pensée d’autrui est plus inerte encore que la matière. »
A. Gide, Paludes, p 93.
« Il me semble que la femme est faite pour unir. Elle est faite surtout pour que la chair en nous se spiritualise, pour que l’intelligence se sublime. »
Jean Guitton, Un siècle, une vie, p 44.
« Deux enfants de même sexe, c’est deux fois un fils unique. »
Jean Guitton, Un siècle, une vie, p 46.
« Tout bien considéré, les ressemblances entre le sauvage et nous sont encore plus nombreuses que les différences qui nous séparent de lui. »
James George Frazer, Le rameau d’or.
« J’ignore en jurant fidélité à un être quel avenir nous attend et même en un sens quel être il sera demain ; et c’est cette ignorance même qui confère à mon serment sa valeur et son poids. »
Gabriel Marcel.
« L’enfer, c’est de ne pas pouvoir aimer. »
Georges Bernanos.L'Inconscient
« L’homme est un inconnu pour lui-même. »
St Augustin.
Les philosophes du soupçon « révèlent qu’un discours est véridique non pas par ce qu’il exprime mais par ce qu’il dissimule ; que le maître du discours, même quand il prétend libérer, assujettit et aliène. »
Xavier Darcos.
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