« Car la force est juste quand elle est nécessaire. »
Machiavel.
« Il y a de bonnes lois là où il y a de bonnes armes. »
Machiavel.
« Le droit est ce qui est bon pour le peuple allemand. »
Hitler
« Les peuples ne jugent pas comme les cours judiciaires : ils ne rendent point de sentences, ils lancent la foudre ; ils ne condamnent pas les rois, ils les replongent dans le néant ; et cette justice vaut bien celle des tribunaux. »
Robespierre.
« Les lois se maintiennent en crédit non parce qu’elles sont justes, mais parce qu’elles sont lois. C’est le fondement mystique de leur autorité. »
Montaigne.
« La guerre qui est nécessaire est juste, et bénies soient les armes là où il n’est plus de recours que par elles. »
Tite-Live.
« Les sans-culottes ne considèrent plus la culture comme une valeur universelle, mais déjà comme une insulte à l’égalité, une marque -obscène- de distinction. »
A. Finkielkraut, La sagesse de l’amour, p 189.
« C’est à l’homme qui sait, je pense, qu’il appartient de donner des conseils sur chaque question, et non au riche. »
Platon, Premier Alcibiade, p 107.
Le droit pour Kant est « l’ensemble des conditions qui permettent à la liberté de chacun de s’accorder avec celle de tous. »
Kant.
« Est juste toute action dont la maxime permet à la liberté de chacun de s’accorder avec celle de tous. »
Kant.
« Je ne sais point discuter longuement où je suis convaincu que c’est un scandale de délibérer. »
M. Robespierre.
« Alors que, dans les civilisations du passé, la loi tirait sa légitimité de son enracinement dans un univers extérieur aux hommes, ou prétendu tel (celui de la cosmologie ou de la religion), la loi démocratique se veut de part en part faite par et pour les hommes. »
Luc Ferry, Le sens du beau, p 17.« Tout est bien sortant des mains de l’Auteur des choses ; tout dégénère entre les mains de l’homme. »
Rousseau, Emile.
« La misère peut être le plus puissant de tous les liens. »
Balzac, La vendetta, p 171.
« L’étranger d’autre part doit se rallier franchement au pays où il vit. »
Euripide, Médée.
« C’est la société en toi qui est coupable, donc tu es innocent : ainsi pourrait-on résumer le credo de l’humanisme moderne ; c’est la société en toi qui est coupable, donc tu dois disparaître : tel est le principe fondamental de la pensée totalitaire. »
A. Finkielkraut, La sagesse de l’amour, p 112.
« La guerre est le père de toute chose. »
Héraclite.
« Un mari porte un masque avec le monde, et une grimace avec sa femme. »
Marivaux, Le jeu de l’amour..., I, 2.
« Il est moins grave d’avoir des ennemis que de ne compter aucun ami. »
E. Labrousse, Révocation de l’Edit de N., p 94.
« Il y a un état de nature qui est contraire à la nature de l’homme et qui est inférieur à l’état social où se réalise l’homme essentiel. »
Martial Guéroult.
« L’état de nature est plutôt l’état de l’injustice, de la violence, de l’instinct naturel déchaîné, des actions et des sentiments inhumains. »
Hegel, Cours sur l’histoire philosophique.
« Il ne s’agit pas seulement d’apprendre mais d’apprendre à vouloir. Sans effort, pas de vie sociale, ni de civilisation. »
Xavier Darcos.
« Ouvrir une école, c’est fermer une prison. »
Victor Hugo.
« Toute la valeur qu’un opprimé peut avoir à ses propres yeux, il la met dans la haine qu’il porte à d’autres hommes. »
J-P Sartre.
« Les marques de la violence, nulle douceur ne les effacera, c’est la violence qui peut seule les détruire. »
J-P Sartre à Frantz Fanon.
« La puissance de bien juger, et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes. »
Descartes.
« En lisant chaque auteur, je me fis une loi d’adopter et suivre toutes ses idées sans y mêler les miennes ni celles d’un autre, et sans jamais disputer avec lui. Je me dis : Commençons par me faire un magasin d’idées vraies ou fausses, mais nettes, en attendant que ma tête en soit assez fournie pour pouvoir les comparer et choisir. »
Rousseau, Les confessions.
« Jamais rien n’arrive sans qu’il y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c’est-à-dire quelque chose qui puisse rendre raison a priori pourquoi cela est existant plutôt que de tout autre façon. »
Leibniz, Essais de Théodicée.
On désigne par le mot raison « la faculté de saisir la raison des choses ou l’ordre suivant lequel les faits, les lois, les rapports, objets de notre connaissance s’enchaînent et procèdent les uns des autres. »
Cournot.
Socrate (présentant la thèse des sophistes) : « On ne peut chercher ni ce qu’on connaît ni ce qu’on ne connaît pas : ce qu’on connaît, parce que, le connaissant, on n’a pas besoin de le chercher ; ce qu’on ne connaît pas, parce qu’on ne sait même pas ce qu’on doit chercher. »
Platon, Ménon, 80 e.
« Ainsi donc, l’âme immortelle et plusieurs fois renaissante ayant contemplé toutes choses, et sur la terre et dans l’Hadès, ne peut manquer d’avoir tout appris. »
Platon, Ménon, 81 b-c.
« Il est clair comme le jour qu’ils n’ont rien appris de moi, et qu’ils ont eux-mêmes trouvé en eux et enfanté beaucoup de belles choses. »
Platon, Théétète, 149 a.
« Celui qui ne sait pas a en soi sur ce qu’il ne sait pas des opinions vraies ».
Platon, Ménon, 81 e.
« Si donc la vérité des choses est toujours dans notre âme, il faut que notre âme soit immortelle. »
Platon, Ménon, 86 b.
« Il s’agit de savoir si l’âme en elle-même est vide entièrement comme des tablettes, où l’on n’a encore rien écrit (tabula rasa) selon Aristote et l’auteur de l’Essai, et si tout ce qui y est tracé vient uniquement des sens et de l’expérience ? Ou si l’âme contient originairement les principes de plusieurs notions et doctrines, que les objets externes réveillent seulement dans les occasions, comme je le crois avec Platon et même avec l’École et avec tous ceux qui prennent dans cette signification le passage de Saint Paul (Rom. II, 15) où il marque que la loi de Dieu est écrite dans les cœurs ? »
Leibniz, Nouveaux essais sur l’entendement...
« Toutes les vérités qu’on peut tirer des expériences innées primitives se peuvent encore appeler innées, parce que l’esprit les peut tirer de son propre fonds. »
Leibniz, Nouveaux essais...
« Les sens ne donnent jamais que des exemples, c’est-à-dire des vérités particulières et individuelles. Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu’ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité : car il ne suit pas que ce qui est arrivé arrivera toujours de même. »
Leibniz, Nouveaux essais...
« Quelque nombre d’expériences particulières qu’on puisse avoir d’une vérité universelle, on ne saurait s’en assurer pour toujours par l’induction sans en connaître la nécessité par la raison. »
Leibniz, Nouveaux essais...
« La preuve exacte et décisive de ces principes (universels) consiste à faire voir que leur certitude ne vient que de ce qui est en nous. »
Leibniz, Nouveaux essais...
« Nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes. »
Kant.
« Les vérités nécessaires, telles qu’on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l’arithmétique et la géométrie, doivent avoir des principes, dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquent du témoignage des sens, quoique sans les sens on ne serait jamais avisé d’y penser. »
Leibniz, Nouveaux essais...
« Tout ce que nous concevons vient du dehors par les sens, et se trace dans le vide de notre esprit, tanquam in tabula rasa. Mais une méditation plus profonde nous apprend que tout (même les perceptions et les passions) nous vient de notre fond, avec une pleine spontanéité. »
Leibniz, Essai de Théodicée, partie 3.
« Rien n’est dans l’âme qui ne vienne des sens exceptés l’âme elle-même et ses affections. » (Nihil est in intellectu, quod non prius fuerit in sensu, excipe : nisi ipse intellectus.)
Leibniz, Nouveaux essais...
« Les observations que nous faisons sur les objets extérieurs et sensibles, ou sur les opérations intérieures de notre âme, que nous apercevons, et sur lesquelles nous réfléchissons nous-mêmes, fournissent à notre esprit les matériaux de toutes ses pensées. »
Locke, Essai...
« L’universel est le lieu des pensées. »
Alain.
« La pensée ne peut avoir pour objet que la réalité, c’est-à-dire la vérité. »
J. Lagneau.
« En effet, la raison humaine, poussée par ses propres besoins, et sans que la simple vanité de savoir beaucoup y soit pour rien, s’élève irrésistiblement jusqu’à ces questions qui ne peuvent être résolues par aucun usage expérimental de la raison ni par aucun des principes qui en émanent. »
Kant, Critique de la raison pure, GF p 70.
« J’appelle transcendantale toute connaissance qui ne porte point en général sur les objets, mais sur notre manière de les connaître, en tant que cela est possible a priori. »
Kant, Critique de la raison pure, GF p 73.
« De même que nous appelons libre celui qui est à lui-même sa fin et n’existe pas pour un autre, ainsi cette science (philosophie) est aussi la seule de toutes les sciences qui soit une discipline libérale, puisque seule, elle est à elle-même sa propre fin. »
Aristote, Métaphysique, 982 b 25.
« Il faut soigneusement éviter la précipitation et la prévention. »
Descartes, Discours de la méthode.
« Je ne me fie quasi jamais aux premières idées qui me viennent. »
Descartes, Discours de la méthode, VI.
« L’investigation de la vérité est en un sens difficile et, en un autre sens, facile. Ce qui le prouve, c’est que nul ne peut l’atteindre adéquatement, ni la manquer tout à fait. »
Aristote, Métaphysique, a.1.
« Plus nous traitons le monde comme un spectacle, plus il doit nécessairement nous devenir métaphysiquement inintelligible. »
G. Marcel, Etre et avoir, p 22.
« Après avoir raisonnablement considéré les choses, il faut prendre le meilleur parti, et abandonner le surplus à la Providence. »
Bossuet.
« Même si l’on me prouve que le Christ n’est pas la vérité, je choisirai le Christ contre la vérité. »
Dostoïevski.
« ... la volonté de Dieu, cet asile de l’ignorance. »
Spinoza, Ethique, I, appendice.
« Il n’y a d’esprit fort que par le savoir. »
Alain.
« Le propre du sens commun est de dissimuler à lui-même ce résidu inconscient d’idolâtrie naturelle, de dogmatisme instinctif. »
L. Brunschvicg, Les âges de l’intelligence, p 130.
« Défiez-vous du bon sens, c’est en son nom qu’on a commis toutes les bêtises et tous les crimes. »
A France, Le livre de mon ami, p 218.
« On ne détruit que ce qu’on remplace. »
L. Brunschvicg, Les âges de l’intelligence, p 87.
« On contemple bien mieux la vie quand on la regarde d’une seule fenêtre. »
Fitzgerald, Gatsby, p 27.
« Vérité au-deça des Pyrénées, erreur au-delà. »
Pascal.
« Nul n’est excepté du premier devoir de l’homme ; nul n’a droit de se fier au jugement d’autrui. »
Rousseau, Emile, IV.
« On ne saurait si bien concevoir une chose, et la rendre sienne, lorsqu’on l’apprend de quelque autre que lorsqu’on l’invente soi-même. »
Descartes, Discours de la méthode, VI.
« Un sot savant est plus sot qu’un sot ignorant. »
Molière, Les femmes savantes.
« L’ennemi de la science n’est pas le doute mais le dogme. Le dogme n’est pas l’ignorance pure et simple mais l’ignorance qui se donne pour vérité, qui veut s’imposer pour vérité. »
Cassirer, La philosophie des Lumières, p 223.
« L’ignorance est moins loin de la vérité que le préjugé. »
Cassirer, La philosophie des Lumières, (sur Diderot), p 225.
« L’investigation de la vérité est, en un sens, difficile, et, en un autre sens, facile. Ce qui le prouve, c’est que nul ne peut l’atteindre adéquatement, ni la manquer tout à fait. »
Aristote, Métaphysique, 993 a 30.
« Mais on a un corps qui parle plus haut que Dieu-même et ce corps ne dit jamais la vérité. »
Malebranche, Recherche..., Préface XXIII.
« Si les hommes étaient fort éclairés, l’approbation universelle serait une raison ; mais c’est tout le contraire. »
Malebranche, Recherche..., Préface XXIV.
« C’est se faire esclave contre la volonté de Dieu que de se soumettre aux fausses apparences de la vérité; mais c’est obéir à la voix de la vérité éternelle, qui nous parle intérieurement, que de se soumettre de bonne foi à ces reproches secrets de notre raison qui accompagnent le refus que l’on fait de se rendre à l’évidence. »
Malebranche, Recherche..., p 11.
« La subjectivité est la vérité. »
S. Kierkegaard, Post scriptum..., p 134.
« Je ne croirais pas pour ma part, à l’autorité de l’Évangile, si ne m’y portait l’autorité de l’Église catholique. »
Saint Augustin.
« C’est le consentement de vous à vous-même, et la voix constante de votre raison, et non des autres, qui doit vous faire croire. »
Pascal, Pensées, n° 273.
« Une chose est la fidélité à notre passé d’enfant, à l’engagement qui nous a été soit imposé soit proposé suivant l’âge du baptême ou de la communion ; autre chose est la fidélité au verdict de notre conscience dans le seul engagement à la recherche de la vérité, à la continuité de l’effort spirituel. »
Brunschvicq, La raison et la religion, p 9.
« Faudra-t-il reconnaître que nécessairement, on est infidèle à l’une, à la fidélité de naissance, dans la mesure où on sera résolument fidèle à l’autre, à la fidélité de l’esprit ? »
Brunschvicq, La raison et la religion, p 10.
« L’homme doit avoir un dimanche de la vie où il s’élève au-dessus de ses occupations de tous les jours, où il se préoccupe du vrai et en prend conscience. »
Hegel.
« L’émotion n’est jamais fausse. »
A. Gide, Paludes, p 45.
« Je me suis mis dans la tête que chaque étoile pourrait bien être un monde. Je ne jurerais pourtant pas que cela fût vrai ; mais je le tiens pour vrai, parce qu’il me fait plaisir à croire. »
Fontenelle, Entretiens sur la pluralité..., 1.
« Les choses sont tout entières ce qu’elles paraissent et derrière elles, il n’y a rien. »
Sartre, La nausée, p 137.
« Tout est dit et l’on vient trop tard... L’on ne fait que glaner après les anciens... »
La Bruyère, Caractères, I, 1.
« La vérité est l’acte par lequel l’esprit donne son assentiment à l’évidence, pour autant qu’en cet acte, l’esprit se conforme au réel en tant que connu et à lui-même en tant que connaissant. »
J. Duponcheele.
« Il s’agit de savoir si l’âme en elle-même est vide entièrement comme des tablettes, où l’on n’a encore rien écrit (tabula rasa) selon Aristote et l’auteur de l’Essai, et si tout ce qui y est tracé vient uniquement des sens et de l’expérience ? Ou si l’âme contient originairement les principes de plusieurs notions et doctrines, que les objets externes réveillent seulement dans les occasions, comme je le crois avec Platon et même avec l’École et avec tous ceux qui prennent dans cette signification le passage de Saint Paul (Rom. II, 15) où il marque que la loi de Dieu est écrite dans les cœurs ? »
Leibniz, Nouveaux essais...
« Toutes les vérités qu’on peut tirer des expériences innées primitives se peuvent encore appeler innées, parce que l’esprit les peut tirer de son propre fonds. »
Leibniz, Nouveaux essais...
« Tout ce que nous concevons vient du dehors par les sens, et se trace dans le vide de notre esprit, tanquam in tabula rasa. Mais une méditation plus profonde nous apprend que tout (même les perceptions et les passions) nous vient de notre fond, avec une pleine spontanéité. »
Leibniz, Essai de Théodicée, partie 3.
« Rien n’est dans l’âme qui ne vienne des sens exceptés l’âme elle-même et ses affections. » (Nihil est in intellectu, quod non prius fuerit in sensu, excipe : nisi ipse intellectus.)
Leibniz, Nouveaux essais...
« Les observations que nous faisons sur les objets extérieurs et sensibles, ou sur les opérations intérieures de notre âme, que nous apercevons, et sur lesquelles nous réfléchissons nous-mêmes, fournissent à notre esprit les matériaux de toutes ses pensées. »
Locke, Essai...
Les deux sources d’où découlent nos idées pour Locke :
« Et comme cette grande source de la plupart des idées que nous avons dépend entièrement de nos sens, et se communique à l’entendement par leur moyen, je l’appelle sensation. (...) Mais comme j’appelle l’autre source de nos idées sensation, je nommerai celle-ci réflexion, parce que l’âme ne reçoit par son moyen que les idées qu’elle acquiert en réfléchissant sur ses propres opérations. »
Locke, Essai..., livre II, ch 1, § 2, 3, 4.
« Et quand on prétendrait que nous serions simplement corporels, cela nous exclurait bien davantage de la connaissance des choses, n’y ayant rien de si inconcevable que de dire que la matière se connaît elle-même. »
Pascal, Pensées, 72.
« Il nous manque de croire et de croire fermement que l’esprit qui crée est supérieur à celui qui détruit. »
Berlioz.
« Il faut agir comme si Dieu et l’âme existaient. »
Renan.
« Nous sommes frappés par l’extérieur, et l’interne demande une discussion, dont peu de gens sont capables. »
Leibniz, Essais de Théodicée, Préface.
« Notre corps nous appartient sans être toutefois attaché à notre essence. »
Leibniz, Discours de métaphysique, art 39.
« Se représenter l’univers, et tendre à se le représenter de la manière la plus distincte possible, voilà véritablement ce qui fait d’un être une substance et non un phénomène. »
Boutroux, (à propos de Leibniz).
« L’immortalité de l’âme est un beau risque à courir. »
Platon, Phédon.
« De tous les corps réunis, on ne saurait faire réussir une petite pensée. »
Pascal.
« Le matérialisme consiste à croire que tout est objet, tout est extérieur, tout est chose. Il prend pour argent comptant le caractère surfaciel de la perception visuelle et de la connaissance scientifique. Il prend pour endroit (right side) l’envers des êtres (wrong side). »
R. Ruyer, La gnose de Princeton, p 59.
« Il faut que l’esprit sorte de lui-même pour atteindre à tant de choses, mais il ne peut en sortir sans se dissiper. »
Malebranche, Recherche..., Préface XXI.
« Participant du sujet et de l’objet, le corps constitue l’intermédiaire qui manquait à Descartes pour relier l’âme pensante au monde extérieur. »
P. Foulquié, L’existentialisme, p 103, (sur G. Marcel)
« La masse est un corps collectif qui avale les singularités, le corps une masse organique qui mange le visage. »
A. Finkielkraut, La sagesse de l’amour, p 166.
« Ce n’est pas la nature de l’homme qui est homicide ou barbare, c’est l’aspiration à y retourner. »
A. Finkielkraut, La sagesse de l’amour, p 146.
« C’est en ceci que consiste l’existence de l’esprit : avoir soi-même pour objet. »
Hegel, La raison dans l’histoire, p 74.
« De par sa nature, l’esprit demeure toujours dans son propre élément, autrement dit, il est libre. »
Hegel, La raison dans l’histoire, p 75.
« Le corps est dans l’esprit. »
Jules Lagneau.
« La nature ne fait rien en vain. »
Aristote, De anima.
« Il y a une contradiction essentielle entre le mieux être individuel et le bien génétique. Nous payons cher génétiquement le progrès médical et social. »
J. Rostand.
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