posté le 23-06-2009 à 21:36:54

The Doors

The Doors se forme autour de la personnalité de Jim Morrison, étudiant en cinéma féru de poésie et poète amateur lui-même, et de sa rencontre avec un brillant organiste, ancien pianiste de formation classique, Ray Manzarek, qui a choisi de jouer du blues dans les clubs. C’est Jim Morrison qui trouve le nom de la formation, inspiré d’un essai d’Aldous Huxley se référant à un poème de William Blake. Après s’être fait connaître sur la scène locale, ils sortent leur premier album, The Doors, en 1967, qui contient aussi bien des chansons accrocheuses (le tube « Light My Fire » ) qu'un morceau semi-improvisé de onze minutes (« The End ») où le style incantatoire, le lyrisme intense et les images puissantes (en partie inspirées par la consommation de drogues diverses) du poète Jim Morrison s’imposent au premier plan. Rythmique dense, mélodies sinueuses et influences venues du jazz et surtout du blues caractérisent le son du rock psychédélique des Doors. Toutefois, la forte identité du groupe, combinant les aspects les plus théâtraux et les plus violents du rock, repose essentiellement sur la voix et le charisme — à forte connotation sexuelle — de Jim Morrison ; en tant que parolier, celui-ci explore, parfois naïvement, des terres jusque-là réservées à la littérature.

Strange Days (1967) confirme l’originalité et le succès du groupe, désormais immense, ainsi que le statut de sex-symbol subversif du chanteur, surnommé le « roi Lézard ». Doué d’un sens inné de la provocation, très porté sur l'alcool et les drogues, Jim Morrison transforme les concerts des Doors en grand-messe théâtrale et politique. Les autorités américaines s’inquiètent cependant de l’influence, jugée pernicieuse, du groupe sur la jeunesse et, en 1969, il est condamné pour « comportement obscène et lascif » lors d’un concert à Miami. En 1971 paraît L.A. Woman, le dernier album — l’un des meilleurs — où les influences blues sont à nouveau omniprésentes. Las, en proie depuis toujours à des démons qu’il tentait d’exorciser dans la consommation de drogues et d’alcool, Jim Morrison quitte le groupe la même année pour se consacrer entièrement à l’écriture et à sa poésie, qui n’a rencontré qu’un succès d’estime. Il meurt le 3 juillet 1971 à Paris, d'une attaque cardiaque, dans des circonstances demeurées mystérieuses.
En 1991, Oliver Stone réalise The Doors, film qui relate l'histoire du groupe, dont la discographie inclut également The Soft Parade (1969), le mystique Morrison Hotel (1970), Absolutly Live (1970), double album live tiré d’un concert donné à New York, et An American Prayer (1978), bande sonore composée par les trois membres du groupe sur un poème de Jim Morrison, enregistrée en 1970 et utilisée en 2000 par Fatboy Slim sur son album Halfway Between the Gutter and the Stars, contribuant ainsi à remettre à l’honneur un groupe dont l’influence — tant du point de vue musical que de « l’attitude » — s’est révélée décisive pour de nombreuses formations rock.
Après la mort de leur chanteur, Ray Manzarek, Robbie Krieger et John Densmore ont tenté, sans beaucoup de succès, de poursuivre l’aventure en gravant Other Voices (1971) et Full Circle (1972).

 


 
 
posté le 23-06-2009 à 00:12:41

Machine head by Deep Purple, lecture en ligne gratuite

Deep Purple enregistre avec cet album l'un des plus grand hit de l'histoire du Rock : Smoke on the water...

 

Highway star
 
 Maybe I'm a Leo
 
Pictures of home
 
Never before
 
Smoke on the water
 
Lazy
 
Space truckin'

 

 


 
 
posté le 22-06-2009 à 23:23:45

Deep Purple

Deep Purple, groupe de hard rock britannique formé en 1968.
Rod Evans (chant), Ritchie Blackmore (guitare), John Lord (claviers), Nick Simper (basse) et Ian Paice (batterie) se font d'abord connaître (sous le nom de Roundabout pendant quelques mois) par une musique pop baroque et surchargée, notamment les reprises de « Hush » de Joe South et « Kentucky Woman » de Neil Diamond. C'est pourtant en adoptant, dès leur troisième album éponyme paru en 1969, un style hard rock que le groupe, l’un des pionniers du genre, accède à la reconnaissance. L'album Deep Purple in Rock (1970) — avec sa célèbre pochette représentant les visages des musiciens du groupe sculptés dans le Mont Rushmore (Dakota du Sud, États-Unis) — en est son manifeste tonitruant : virtuosité du chant (Ian Gillan a remplacé Rod Evans), solos de guitare complexes, section rythmique puissante (Roger Glover occupe désormais le poste de bassiste) et orgue électronique baroque. La même année, le groupe enregistre Concerto For Group and Orchestra (ambitieuse relecture de leur premier album visant à associer rock et musique classique) au Royal Albert Hall de Londres avec un grand orchestre dirigé par Malcolm Arnold.
Toutefois le succès de Deep Purple s'installe durablement grâce aux albums suivants sur lesquels Ritchie Blackmore apparaît comme le véritable maître d’œuvre : Machine Head (1972), dont est extrait le single Smoke on the Water, un classique du rock décrivant l’incendie du casino de Montreux où se produisaient alors Frank Zappa et ses Mothers of Invention, et Made in Japan (1972), un disque en public prétexte à de longues improvisations. Après plusieurs changements de musiciens et une orientation plus soul due à l’arrivée du chanteur David Coverdale et du bassiste Glenn Hughes (Burn, 1974), le groupe se sépare en 1976, pour multiplier depuis les reformations épisodiques. Au gré de ses nombreux avatars, Deep Purple poursuit une carrière prévisible mais honorable, comme en témoignent Purpendicular (1996) et Abandon (1998) enregistrés avec le nouveau guitariste Steve Morse.
 


 
 
posté le 19-06-2009 à 20:39:36

Bjorn Borg

Bjorn Borg, le seigneur suédois du monde tennistique.
 


 
 
posté le 19-06-2009 à 20:38:16

Rod Laver

Rod Laver, le maître du Grand Chelem.
 


 
 
 

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