posté le 10-10-2009 à 23:05:11

L'amour.

Tout autour de mon coeur
Une goutte de sueur
Roule et s'étend
Lorsque prés de l'étand
De misère et d'habitude,
De sang et de lassitude,
Je te vis et m'épris
De cette vision qui me pris
Comme une funeste image
D'un trop rapide voyage
Et, je dois dire, ce jour,
Je sus ce qu'était l'amour.
 


 
 
posté le 10-10-2009 à 22:58:15

Soir noire

Ce soir,
La nuit est noire
Et dans la grande maison
Qui vit sans un son
Je reste seul, désespoir.
 
Ce soir,
Dans le foyer noir,
Le feu faiblit,
La flamme pâlit,
Ainsi es-tu espoir.
 
Ce soir,
Dans mon coeur,
Le bonheur est noir,
Mon amour à toute heure
N'est plus que désespoir.
 


 
 
posté le 10-10-2009 à 22:49:40

En bref... (ou pas tout-à-fait)

J'ai de l'affection, de la sympathie pour toi.

Je te chérie, je suis fou de toi.

Je suis épris, je raffole de toi, je t'idôlatre.

Je te vénère, je t'estime.

Je t'apprécie, je te considère.

Je te révère, t'honore, te respecte.

Je te glorifie, te gratifie, te loue, te chante, te magnifie, te déifie.

 

Bref je t'aime.

 

 


 
 
posté le 10-10-2009 à 22:37:43

Vision

J'ai vu un navire coulé par son orgueil
Sur une mer d'encre sans un rochers ni écueils
Car, sur son pond endormi, capitaine et marins
Festoyaient en princes des mers et des marins.
 
 Jel'ai vu tout plein de suffisance et d'orguei
Démissionner de ses tâches et sur un écueil
 Briser les espoirs et les louanges d'autrui
Qui montaient vers lui pour l'éclairer dans sa nuit.
 
J'ai vu enfin son équipage assomée
Par la défaite et le doute l'aclamer
Et poursuivre le combat face à l'ennemi.
 
 Je me suis vu crier et dédaigneusemen
Remettre en place un de mes ennemis
Qui fêtait trop la victoire de son amant.
 


 
 
posté le 10-10-2009 à 22:26:03

Vivre.

Une montagne s’élève face à moi,

Nulle trace de vie dans cette nature étrange

Et pourtant après de longues heures un son vint à moi

Déroutant tous mes sens, même le plus sage

Il hurle dans ma tête et mon cœur :

 

« Let somebody dead ! »

 

Et comme attiré par lui, je marche.

 

L’odeur enivrante des pins et des fleurs,

L’étrange satisfaction du bonheur retrouvé,

Et l’ignoble sentiment de l’injuste arrogance,

Qui transparaît de la voix, endorment mon esprit

Et pourtant, broyant mes tympans, les paroles

 

« Let somebody dead ! »

 

Résonnent aux travers de mes pas, je marche.

 

La pente est abrupte et difficile sur les monts

« Mais la vie n’était-elle pas ainsi ? »

Me glisse une voix à peine audible

Dans le refrain hystérique de ma psyché.

Le chant fanatique désaxe mon esprit :

 

« Let somebody dead ! »

 

Devint l’unique pivot de mes désirs.

 

Arrivant en haut du sommet

Une camarde assoupis semble m’attendre.

Parvenant jusqu’à elle, sa main m’indique

La paroi du précipice : « Le destin… » souffle-t-elle.

Une dernière fois la lugubre rengaine me glace.

 

« Let somebody dead ! »

 

Mais je me détourne, je marche : je vis.
 


 
 
 

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